Paulette

Indéniablement un cuisinier dans la boutique! Voilà bien une bonne nouvelle pour le Vieux-Port! Sauf qu’au global, la prestation est trop approximative pour être classifiée parmi les sérieuses. Et c’est regrettable. Mais commençons par le début! Une ardoise avec 3 entrées, 5 plats et 4 desserts. Prix au-dessus de la moyenne du quai, ce qui vu le contexte raz des pâquerettes de quelques kamikazes de la soupe, est presque rassurant. Salade César 14€, salade de poulpe 14€, steak de thon 17€, l’inévitable burger à 16€ choisi par une personne sur deux… Et puis un « demi-coquelet rôti aux herbes, écrasée de pomme de terre au Cantal jeune ». Seulement une douzaine de personne en terrasse et pourtant, 40 minutes d’attente. C’est long 40 minutes en terrasse à côté d’une famille d’espagnols qui font un boucan d’enfer. Mais j’avais la tapenade et les croutons, pour patienter. Ne les oubliez pas, eux. M’arrive deux assiettes! Ah bon? Mais chuis tout seul! Ah ouaiii d’accooord… Une pour la purée bien travaillée mais pas « écrasée » comme dit dans l’intitulé! Mixée violemment plutôt! Et beaucoup trop salée! L’autre assiette, le demi-bestiau présenté sans chichi, bravo pour la sobriété. Mais tiède. Les deux assiettes continuent de refroidir, très vite. Un chauffe-assiette ne serait pas superflu. 12/20 pour 17€ quand même! Très cher pour ce que c’est! Dessert « comme un fraisier ». Un verre au contenu étagé, fraise, génoise, crème fouettée. Elle est fouettée et moi, je suis abattu. Encore 40 minutes pour attendre ce dessert. C’est affolant de longueur, même sans les espagnols partis depuis faire la corrida ailleurs. Mais c’est bon: 14,5/20. Il est temps de vous informer que le serveur ne m’a pas amené de pain à table. Débrouillard comme un scout lâché en pleine jungle, j’ai donc poussé mon poulet avec… les croutons de ma tapenade! Joooliii! Grosse inorganisation à bord, cuisine ou salle. Foutoir intégral dans la petite salle, au sol, sur le bar… serveur sympa mais à l’Ouest! Car comme en toute chose, parfois la bonne volonté ne suffit pas.