Le deuxième meilleur moment: une serveuse enjouée avec ses interventions teintée d’humour et d’énergie. Le premier?..
quand on part! Entre les deux, c’est comme dans un cauchemar quand on dégringole à l’infini et qu’on se réveille en sueur. Pourtant dès porte poussée, une belle collection de flacons de tous horizons vous saute au menton. Il est temps de vous préciser que la boutique fait « cave à vins ». Avec Mauricette qui adore pourtant la proximité des étagères remplies de bouteilles quand elle casse la croute, on préférera filer sans hésitation dans le jardin derrière, installé façon camping. C’est que la salle pue considérablement la frite. Ou l’absence de hotte efficace. Ou les deux. Affolant. Et inutile de traverser en apnée, c’est surtout la chemise qui prend. Bref! Ardoise. Ça rigole pas question tarifs: 7 plats de 14,90€ à 19€. « Tapas du terroire » à « entrecôte de Hollande ». Laisse allez, c’est une Vals. Et puis ma « pluma iberico », la viande fourre-tout dont on trouve souvent le pire et rarement le meilleur. Très grasse (le genre veut ça), cuisson rosée, mais plaque de cuisson pas nettoyée. Ça vous met un arrière-gout dans la bouche qui vous fait immédiatement penser au drame de l’Amoco Cadix. Un bol de frites fraiches trop salées, mélange de pomme de terre et de patate douce. Enfin le mot « frites » est très exagéré. Des résidus, comme des miettes qui trainait au fond de la friteuse.
Quand au mélange de salade en sachet, il est bigrement avachi. Et le tarif fort élevé pour la note: 8/20 et 16,90€. Mauricette ne voulait pas de frites et rêvait d’exotisme. Alors elle a choisi « duo de tartare de saumon, crevettes ». Car lui était promis dans ce plat un ceviche de saumon. Bilan: c’est pas le Pérou! Un méli-mélo d’un tas de choses molles trop longtemps macérées ensemble: crevettes en conserve, raisins de Corinthe, bouts de concombre, oignons… une mixture d’une platitude telle qu’on croirait cette recette d’origine péruvienne conçue dans ce plat pays qui est le mien avec la mer du Nord pour dernier terrain vague. L’assaisonnement gras autant qu’inutile n’arrange rien. Même que la dame au chapeau vert demande de la moutarde. Des sachets, comme au snack. Nous sommes en aout et la date de péremption des sachets est le 13/04/16. Faut pas gâcher. Enfin bon. Plat vendu 15,90€ et noté 5/20. Heureusement que le choix de vins au verre est pertinent! Prix caviste en 3 volumes sur une huitaine d’étiquettes. Pinot noir 2014 de Berthenet est vendu seulement 2€ les 8 cl! Et puis le jeune serveur vous bouscule sans précaution quand il passe derrière vous tandis que vous attendez à la caisse votre addition. Bref! Insupportable. En prime: bouche sèche toute la soirée, gargouillis en série. Mais 30% de remise si vous réservez sur le site « La Fourchette ». Ce qui explique la tarification de base totalement indécente.