L’accueil n’en fait pas des tonnes dans le salamalec, on aime autant.
Même que ça me rassure un peu vu que dans ce restaurant de sushis (orienté plus largement vers l’Asie) ya le petit train avec des mignardises sur les wagons qui passent sous le pif des attablés ébahis et en joie. On connait le principe peu hygiénique vu par ailleurs et généralement non adoubé par nos services. Sauf qu’ici les plats qui défilent sont protégés des effets collatéraux des éternuements et autres postillons: bien! Seul à ma table « normale », j’hésite sérieusement entre les suhis et les quelques plats chauds aguichants ardoisés. Finalement, ça sera le plateau « L’Edo » 12 pièces, histoire de voir de quel sushi la maison se chauffe. 8 maki California saumon, concombre et avocat. Les fameux rouleaux débités en rondelle crépis aux deux sésames collés sur le riz. Dedans la feuille de nori n’est pas caoutchouteuse, comme souvent. Je préfère le riz plus vinaigré, mais ce riz est du jour et maitrisé. 14,5/20. Les 4 « sushi shake »: Des douceurs, et la découpe du saumon est parfaite. 15/20.
Plateau de 12 pièces vendu 13,50€. Et en cadeau puisque Noël est encore loin, je me suis offert 2 nigiri « maguro-taki » thon braisé et mangue. Un délice, le poisson a effleuré la plaque brûlante, la mangue est sucrée. 4,6€ la paire et 15/20 la note. Aïe… Un dessert inutile de sous-traitance banale avec les 2 « mochi glacé » au parfum mangue et fleur de cerisier. Trop sucré… 4,8€ et 12/20. Au service et comme je disais au début, la patronne n’en fait pas de trop, ce qui devrait déconcerter les bouffeurs de folklo qui s’attendent systématiquement aux courbettes parce qu’ils payent en tickets-resto. Elle a son caractère, Joëlle Armitano. Et nous, on aime bien les restaurateurs qui ont du caractère. En plus et comme il faut revenir à nos moutons, son cuisinier maitrise son boulot sur le bout des baguettes. Un bon coup du coin dans une zone commerciale insupportable, mais attention: « l’Edo » ne durera pas aussi longtemps que Tokyo! Alors vite!