Les référencés par nos services à l’époque sont partis.
Toujours le bar-PMU en première ligne, mais le restaurant est dans l’arrière-boutique. Au cas où ça vous dise d’y casser une croute, faudra penser à bien marquer un arrêt-lecture devant la grande ardoise à l’entrée de la salle, c’est le détail des réjouissances tarifs inclus. Daube, caille, côte de bœuf, tripes… et j’en passe et des meilleures comme on dit! Bon alors je vous le dis sans détour: j’ai eu affaire à une serveuse toute neuve de quelques jours qui s’emmêlera les pinceaux tout le repas. Cela dit et pour être intégralement juste, elle m’avoue débuter. Quoiqu’il en soit, je ne sais toujours pas comment je suis arrivé au « feuilleté au chèvre » pour entrée. Je me souviens juste d’avoir dit « oui » à l’écoute de ce qu’elle essayait de me dire. C’est tombé sur le feuilleté au chèvre alors que si ça se trouve, elle me demandait l’heure. Enfin bon. J’aurai pu tomber pire mais là, je m’en sors plutôt bien.
Cela dit, ce feuilleté semble avoir subi un réchauffage malheureux tant il est sec et duraille: 11/20. Les pinailleurs vont commenter que fromage et fromage, ça fait ton sur ton. J’avais commandé le « camembert au four » entouré de 2 tranches de jambon cru et pareil en magret fumé, le tout accompagné de pomme de terre à l’eau et d’une salade verte. Allez hop, plongeon de patate dans le dit fromage au four… simple, efficace, nourrissant, impec’. « Régressif » comme causent les blogueuses à la mode. 13/20. Retour de la serveuse à qui je demande une « tarte tatin ». J’ai bien vu comme un trouble dans son regard. Elle m’apporte un « flan aux œufs ». Pas mauvais, en plus. M’enfin, j’ai pas eu ma tatin. 13/20. J’aurai bien accepté la possibilité d’un café: on ne me le propose pas. Une déception par comparaison de ce que fut la maison, en un autre temps. J’en ai eu pour 15€ quand même.