Le monsieur du non-accueil vendrait des cigarettes, des godasses, du pain, le journal, serait au guichet des PTT ou de la SNCF, pareil. Et encore, je ne suis pas sympa avec quelques serviteurs de l’Etat communément appellés « fonctionnaires » chez qui j’ai parfois trouvé infiniment plus d’humanité et de volonté sincère à trouver timbre à mon pied ou billet aller-retour à Brive sans escale. Aucun signe de sympathie à l’égard du client, du chaland qui prend la peine d’entrer dans sa boutique reprise en septembre 2014. En fait derrière le tiroir-caisse où il est vissé, il est très copain avec son téléphone et son ordinateur. Enfin bon. Heureusement que la dame est arrivée, j’ai bien compris qu’elle était en régime permanent de compensation. Tout sourire, aimable. Il y a une formule du jour non présentée spontanément, et puis une ardoise avec des salades, 3 burgers de 14€ (ping) à 19€ (boing), et une douzaine d’autres plats comme mon « onglet de bœuf (200g) dont j’apprécie le tendre spécifique puisqu’il n’est pas massacré à la cuisson. Par contre, la purée est violente en ail. Que le cuisinier est l’obsession de l’ail, ça le regarde. Mais qu’on prévienne le client! La dame du service m’a remplacé amicalement cette purée par des frites, patates fraiches. Le mesclun est noyé sous la sauce… trop vinaigrée! Un défoliant! Hébé…Trop d’ail, trop de vinaigre… 9/20 pour 14,5€. Dessert pour voir, j’ai vu le « vacherin minute » être dressé par la dame qui décidément fait beaucoup de choses dans la boutique. Meringue maison, chantilly en bouteille mais correcte, deux boules de glace. 10/20 pour 6,5€. Pas de café Henri Blanc, non merci. Je suis allé payer en caisse, vous savez, là où y a le monsieur avec son portable. Dans un automatisme semblable à la spontanéité du répondeur téléphonique des objets trouvés, il n’a dit « ça vous a plu » sans même me regarder mais en prenant volontiers ma CB. Je ne vois rien de plus à rogner dans ce « ribbs ».