Le Mas Des Ecureuils

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Tout un programme. Dans la pampa aixoise, pinède sur les hauteurs avec verdure, zozios, pas d’autos et même qu’en fond musical on entend « Casse-noisette » de Tchaïkovski. Ou presque.

Si vous aimez autant que bibi les lieux retirés, planqués, dur à trouver: vous y êtes! Après le jeu de piste (pont SNCF, chemin balisé au nom du convoité mas, discussion avec des écureuils à la retraite) vous tomberez peut-être nez à nez avec un voisin qui sortait sa poubelle… mais on y arrive! Parking restaurant en bas, parking hôtel en haut. Suite du jeu de piste: je me trompe de porte, dérange une aimable dame vraisemblablement habituée des lieux qui m’indique avec de grands gestes une volée de marches, juste à côté de la piscine. Hébé. Dedans. Belle salle, couleurs chaudes. Vu l’heure et le nombre de clients, le constat est bien peu rassurant vue la proximité de la gigantesque ZI d’Emile. Si peu de monde? Bref! Menu du jour –pardon- « du marché »! 22,50€ dérivé en formule à 18,50€. Pas d’entrée et service rapide de mon « navarin d’agneau ».

C’est l’avantage des plats mijotés, ils attendent gentiment au chaud dans la casserole. Cinq morceaux d’agneau fondant mais un peu trop grassouillets quand même, tendance mouton. Légumes frais cuits à part, hors sauce: une endive, un bout de courgette, un bout de carotte, un bout de patate. Une histoire qui tient pourtant de bouts. 13/20. Dessert raté, une « panacotta coco ». L’impression de boire un verre de lait à la noix de coco plutôt que boulotter une véritable panacotta. Pas de gélatine, mais alors faut laisser le temps de cuisson nécessaire. 11/20. A 2,5€ le café, le torréfacteur aura une belle retraite. Un endroit de charme qui sent le farniente et la sieste à plein nez, pas trop l’hiver mais beaucoup l’été. A peu de distance de tout, une situation rare. Contrairement à la cuisine qui frise le commun. Et croyez bien amis lecteur que vu le contexte bucolique d’exception, applaudir nous aurait fait bien plaisir!