Une réunion un peu tardive, une boutique éclairée: tiens? Un nouveau « sushi » dans le coin!
Y en aura bientôt plus que des pizzerias! Mais on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise! Parfois le talent qui se cache! Fi de suspens: il ne se cache pas ici, si vous voulez savoir. Le monsieur est aimable derrière son tiroir-caisse calé entre deux vitrines et madame fait la cuisine plus loin. Elle serait thaïlandaise, ce qui explique la proposition asiatique en vitrine: samoussa, nems, riz thaï… Les sushi, california, makis et compagnie sous présentés sous barquette, mais on peut commander et attendre. J’ai toujours une légitime suspicion sur le riz des sushis. Comme faut pas gâcher le produit, certains stocke au frigo les invendus de la veille. Alors vous comprenez, quand j’observe des sushis tout prêts en vitrine…
J’ai commandé « sushi ten »: 10 sushis, 5 thon et 5 saumon. Thon rose clair, saumon correct. Sushis réguliers mais riz terne, sans caractère et portion minimale en tout. Le prix est de 13€, ce qui est totalement considérable selon mes statistiques. 11/20. En vitrine dormaient une barquette de 8 « california saumon-cheese ». Dire que des progrès restent à faire est court. Petits dans la taille, irréguliers dans la coupe, mauvais dans le riz. Ça baisse: 9/20 pour 5,80€. Ça n’est rien à côté des « raviolis poulet » appelé gyosa dans la langue de Takamaro Shigaraki.
De la sous-traitance décomplexée, qui transpire le mauvais ail « made in china » et que Mauricette regarde (et digère) d’un mauvais œil. Une horreur. A côté, le reste du repas passe pour un moment de table d’exception. On a tout jeté après un simple coup de dents. 2/20. Soja sucré dans une micro-bouteille en plastique, mauvais gingembre en sachet liquide de marque « Habani », wasabi en pochette comme les lingettes fait avec du raifort et un tas d’ajout dans la série des E: 420-330-415-133… de marque « Habani », aussi. Adresse forcément à bannir, aussi.