Esprit Sushi
Miramas

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Le reste de la carte je sais pas, mais le japonais, faut laisser tomber.

Cette enseigne franchisée est pourtant connue pour les sushis. On observe ici une curieuse diversification avec une proposition de cuisine asiatique chinoise et vietnamienne exposée en vitrine, ainsi que des… burgers. On n’arrête pas le progrès, à quand les pizzas? Notez bien que j’ai rien contre. Sauf que les statistiques sont terribles: le mélange des genres nuit généralement au genre. Bref! Et puis quand le client mange avec les doigts un plat fait avec des doigts, il est mieux de redoubler de vigilance avec les codes hygiéniques de base.

En effet, la vaisselle est mal lavée et les recoins de la salle négligés, mais le vainqueur « haut la main » de la négligence se trouve dans les toilettes. Elles sont plutôt propres, mais le robinet et le lavabo sont enduits de calcaire comme la grotte d’Otaki au Japon, à 2 kilomètres de Gujo. C’est vous dire la caverne. Le gros rouleau industriel de papier orange pour s’essuyer les mains compense les carences du distributeur vide. Enfin bon. Vu le contexte j’ai opté pour le service minimum: plateau « mini sushi » à 7,90€ avec 6 pièces: saumon, thon et crevette. Des sushis avachis et sans envie, un peu comme s’il venait de voir un navet minant au cinéma. En plus, la serveuse m’a refilé du soja sucré au lieu du salé demandé. Enfin bon. 10/20.

Commande supplémentaire: « maki chèvre-miel » à 4,20€. Faut pas les appeler « maki » mais « makiriquiqui ». Réalisation absolument pas maitrisée, je fais pareil à la maison, c’est vous dire si ça vole bas. La feuille de nori est dure comme de la chambre à air, c’est vous dire si c’est gonflé. 7/20. Servi en sachet, wasabi vert fluo en sachet. Serveuse-cuisinière presque souriante et aimable sur la fin. Emplacement compliqué même pour des hamburgers: boutique dans la zone, coincée entre Dekra et Speedy. Ah! Les sushis! Tout un poème! Enfin… un haïku!