La Cantine De Toulon

Pour ce qui est de la clientèle du midi, les cravatés des bureaux alentours sont majoritaires.

Faut dire que le cadre est agréable et entièrement repensé depuis que nous l’avions référencé sous le nom de « la Calèche » puis « l’Atelier des Saveurs ». Ça y est? Vous visualisez? Devant le parking Peiresc. Bref! En tout cas, lifting réussi! Boudiou! Je n’aurais pas su reconnaitre les lieux. La proposition semble désormais s’inscrire dans l’esprit corse. Le jour de mon repas, ardoise avec entrées de 9€ à 14€, plats de 13€ à 19€. C’est pratique la gastronomie corse. Tu lui mets les mots « brocciu, thym, sanglier et figatelli » aux fesses et elle se prend pour Napoléon. J’ai prudemment visé le plat du jour « Côte de sanglier moutarde à l’ancienne et son écrasé de pomme de terre ». La côte au singulier se retrouve finalement en duo, faut pas se plaindre. On parlera d’ailleurs plus de côtelettes. Bizarrement une dure, l’autre tendre. Mais j’ai tout boulotté, trop heureux de manger du vrai cochon de dehors dans la nature. Purée conforme. Sauce moutarde crémée. J’ai à faire à un bon cuisinier. A noter que sur table, une rigolote et très ménagère salière Cérébos particulièrement inutile vu le savoir du chef. 13€ et 14/20.

Dessert pour voir avec la « tarte clémentine » qui n’en est pas une. Plus sûrement un gâteau, un délicieux gâteau. Intelligemment, le cuisinier (et pâtissier pour l’occasion) lui associe une crème fouettée bienvenue. J’ai aimé puisque 14,5/20. J’ai prudemment évité le café Henri Blanc, je vous fais pas un dessin. Si le cuisinier connait son job, le duo de salle quoique un peu timide se montre impliqué en l’absence d’une direction qui semble ne pas être souvent sur le bateau. Je vous avoue avoir eu des difficultés à avoir des informations complémentaires auprès d’elle. Quand j’ai enfin eu la dame responsable de la boutique au téléphone, j’ai vite saisi l’ennuyer fermement. Sans doute la fameuse hospitalité corse.