Madame est souriante et avenante tandis qu’aux fourneaux, monsieur fait probablement de son mieux.
Dans un tel contexte de mignon restaurant de village comme on en rêve, terrasse ombragée et peu de bagnoles, le casting était presque parfait. Presque. Ai-je testé trop tôt la boutique récemment reprise en mains? Sans doute: moins d’une semaine au compteur! Trop de détails chagrinent, même avec la formule du midi à 12,90€. Le pain est moyen, le service est particulièrement long vu le nombre restreint de couverts, l’odeur de frite est importante à l’intérieur et puis au niveau de l’assiette, le plat du jour avec la belle idée de départ « émincé de poulet sauce chorizo » est un peu laborieuse. Les sortes d’aiguillettes sont sèches sous la sauce pourtant maligne. La purée de pomme de terre maison est écrasée « fourchette », impec’ de rusticité. Les feuilles de salade vertes sont incongrues sous cette purée et avec la sauce chorizo. Pas besoin de dessin, sûr que vous voyez la photo. L’approximation est confirmée avec l’inutile poudre de perlimpinpin orange sur le tour de l’assiette. Tout ça est bien dommage, car la volonté existe. 13/20.
La « tarte tatin » serait maison! Une portion circulaire individuelle, au demeurant bonne mais d’un format habituellement rencontré dans l’industrie pâtissière. 12/20. Alors comme la sympathique direction distribue des prospectus sur lesquels est écrit « nous allons travailler avec des producteurs locaux », on va attendre un peu et puis on reviendra, histoire de voir si le futur était prometteur car on a mangé trop rapidement dans un passé arrivé un peu trop tôt. J’me comprends. Cela dit puisque la direction ambitionne de cuisiner « local », souhaitons-lui du courage pour trouver un magret local. Déjà que le canard français devient denrée rare…