AUBERGE DE L’AMANDIN
Pluma de cochon noir, fameux morceau de viande! On le voit moins que voilà 3 ou 4 ans! Surtout, faut la manger saignante! Un bonheur! L’assiette arrive: fines escalopes de la viande grillée, jus court.
Pluma de cochon noir, fameux morceau de viande! On le voit moins que voilà 3 ou 4 ans! Surtout, faut la manger saignante! Un bonheur! L’assiette arrive: fines escalopes de la viande grillée, jus court.
Sa maison (mal indiquée) est à l’écart du centre-village, une douce terrasse-pergola ombragée aux beaux-jours avec cuisine au feu de bois devant vos mirettes ébahies. Chaleureuse salle prévue pour être heureux: tables bistrotières, chaises et mobilier chiné, ambiance de caractère avec exposition avisée de flacons qui vous sautent au goulot pour peu que vous ayez la curiosité œnologique en alerte.
Du produit local, fruits et légumes frais qui causaient encore aux taupes et aux moineaux voilà 48 heures maxi. Travaillés par un cuisinier comme personne. Celle qui dépense ce qu’elle ne paye jamais, Mauricette commente: 24€? Ya pas un menu plus cher?. Hébé non.
Dedans, une salle à la décoration toute provençale: cheminée, santons et tableaux idoines. Selon nos critères personnels, la maison de Luc-Laurent Gramond pourrait donner des cours du soir à nombre d’impétrants de la chose dite gastronomique…
Le discret quinqua Gilles Polanchet au style faussement désabusé, ancien du Cours Florent à Paris (ce qui le dispense de faire son cinéma en cuisine), chef dans quelques iles exotiques, sur Aix et tant d’ailleurs… une vie vivante quoi! Salle tenue par la pétillante Magali Vian, fille des Alpilles. Elle, c’est plutôt la lumière même si elle ne rechigne pas à parfois taquiner les casseroles.
C’est un peu comme un oranger sur le sol irlandais, on ne le verra jamais. Un oasis posé à 300 mètres d’altitude! Sauf que Pierre Bataille voilà 20 ans, ce n’étaient pas de simples préceptes horticoles qui l’arrêtaient. Pas grand-chose ne l’arrête d’ailleurs aujourd’hui non plus.
Il s’agit du restaurant du centre équestre Pastré sis dans le 8ème arrondissement de la ville, lieu bien connu des accrocs de l’équidé ongulé à crinière. Indubitablement, le lieu a le charme criant du bucolique verdoyant a peu des vagues de la grande bleue. Etonnant. Dès le parking, l’odeur de figues entrelace celle du crottin.
En indécrottable romantico-amoureux de ce côté du Luberon pas frimeur que je suis, j’imaginais la fête gustative assurée: déception.